Contre vents et pirates, ou les aventures d'un jeune Rétais au XVIIIe siècle
EAN13
9791035304171
Éditeur
Geste Éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Contre vents et pirates

ou les aventures d'un jeune Rétais au XVIIIe siècle

Geste Éditions

Indisponible
A 17 ans, Aurélien Grandfoc entreprend un voyage vers les Antilles. Hélas,
tout ne se déroule pas comme prévu.

Aurélien Grandfoc est le fils d'un simple maître de barque disparu en mer au
large de l'île de Ré. Par chance, il va être adopté par le consul du Danemark
à La Flotte-en-Ré avec lequel il va cultiver son goût des langues étrangères
ainsi que son amour des navires et des grands voyages. À dix-sept ans, il
embarque sur un voilier partant pour les Antilles, laissant derrière lui sa
mère, ses amis et surtout la belle Ludivine. Mais, après une escale à Cadix,
il est fait prisonnier par les pirates marocains et va rester plusieurs années
esclave. Pendant cette longue période, alternent alors des moments
particulièrement pénibles et d'autres pleins de volupté.
Quand il réussit enfin à s'évader avec son ancien capitaine et son équipage,
ils atteignent les Antilles avec tous les plaisirs que réservent ces îles.
Mais hélas, lorsqu'ils en repartent, leur voilier est pris dans un ouragan et
sombre corps et biens. Aurélien est le seul survivant. Après des semaines à la
dérive sur un radeau de fortune, il parvient au Venezuela. Là encore, le jeune
Aurélien va connaître diverses aventures avant de repartir pour l'Espagne.
Après de longues journées de chevauchée, il parviendra enfin à l'île de Ré où
la toujours belle Ludivine l'attend pour lui offrir son coeur.

Doucouvrez, dans ce roman historique, les aventures d'un jeune rétais orphelin
de père qui décide de parcourir le monde en direction des Antilles.

EXTRAIT

Avec l’insouciance de sa jeunesse, Aurélien ne s’était jamais inquiété de ses
origines, pas plus qu’il ne s’était tourmenté de l’absence de son père.
Pourtant, voilà quelques jours, alors qu’il revenait tout heureux avec
quelques pièces d’argent que lui avait données un capitaine hollandais de
retour de Saint-Domingue avec un chargement de sucre, il vint s’asseoir près
de sa mère qui cousait près de la fenêtre du salon :
— J’ai gagné cet argent en traduisant du flamand pour le vieil Hubert de la
Poterie. Non seulement avec l’âge le bonhomme est devenu sourd comme un pot,
mais de plus il ne comprend pas un mot de hollandais. Pourtant depuis le temps
qu’il est sur les quais… nota-t-il sans respect pour le vieil avare.
Après un moment de silence, il ajouta, les sourcils soudainement froncés en
regardant sa mère :
— Mais sais-tu que cet argent, c’est le capitaine hollandais qui me l’a donné
? Ce vieux rabougri de la Poterie, lui, n’a pas voulu me payer ! Je lui ai dit
que c’était du vol et il m’a rétorqué que maintenant que j’avais dix-sept ans,
il était grand temps que je rembourse les dettes de mon père !
— Oh ! L’ignoble individu ! Il a osé dire cela ! s’exclama Marie-Louise en
laissant tomber son ouvrage sur ses genoux.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

L’auteur, passionné par la mer et les voyages – il a lui-même, pendant de
nombreuses années, navigué dans la marine marchande – nous invite à l’évasion.
Une histoire passionnante. - Jacques Buisson, Ré à la Hune

À PROPOS DE L'AUTEUR

Robert Béné est originaire de l’île de Ré où il vit (Sainte-Marie). Auteur à
succès, il est très attaché à sa terre d’origine et est déjà l’auteur d’une
série de romans policiers intitulée « Ré la Blanche ».
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