- Format
- Broché
- EAN13
- 9782910272951
- ISBN
- 978-2-910272-95-1
- Éditeur
- Flies France
- Date de publication
- 14/09/2015
- Nombre de pages
- 204
- Dimensions
- 23 x 13 x 0,2 cm
- Poids
- 280 g
- Fiches UNIMARC
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Contes et légendes créoles de Guadeloupe, Guyane, Haïti et Martinique
De Didier Reuss-Nliba
Flies France
Autre version disponible
Il était une fois il y a bien longtemps une maman qui avait trois enfants qui se nommaient Pat’fin, Grangèl et Groboudin. Les enfants avaient été surnommés ainsi parce que Pat’fin avait des jambes très fines et qu’il aimait courir, Grangèl parce qu’il avait une énorme bouche et qu’il riait constamment, et Groboudin parce qu’il était très gourmand et avait un gros ventre.
Un beau matin, la maman envoya ses trois enfants à la boutique afin d’acheter un litre d’huile de palme et une portion de poisson pour le repas de midi. Elle leur demanda de ne pas perdre de temps, ni de ne s’arrêter sous aucun prétexte en route. Les enfants partirent. À mi-parcours, Groboudin stoppa net devant un manguier couvert de beaux fruits juteux et mûrs à point. Fidèle à sa réputation, il ne put résister, et à l’aide d’un grand bâton, il s’efforça de faire tomber une douzaine de mangues, qu’il avala les unes après les autres. Mais il mangea beaucoup trop. Et son ventre éclata !
En assistant à la scène, Grangèl se mit à rire. Il ria tellement fort que sa bouche finit par se déchirer jusqu’aux oreilles !
Devant les mésaventures de ses frères, Pat’fin leva les bras au ciel et se mit à courir pour prévenir sa maman. Pat’fin courut de toutes ses forces avec ses longues jambes fines, mais son pied trébucha sur une fourmilière et sa jambe se brisa net.
Un beau matin, la maman envoya ses trois enfants à la boutique afin d’acheter un litre d’huile de palme et une portion de poisson pour le repas de midi. Elle leur demanda de ne pas perdre de temps, ni de ne s’arrêter sous aucun prétexte en route. Les enfants partirent. À mi-parcours, Groboudin stoppa net devant un manguier couvert de beaux fruits juteux et mûrs à point. Fidèle à sa réputation, il ne put résister, et à l’aide d’un grand bâton, il s’efforça de faire tomber une douzaine de mangues, qu’il avala les unes après les autres. Mais il mangea beaucoup trop. Et son ventre éclata !
En assistant à la scène, Grangèl se mit à rire. Il ria tellement fort que sa bouche finit par se déchirer jusqu’aux oreilles !
Devant les mésaventures de ses frères, Pat’fin leva les bras au ciel et se mit à courir pour prévenir sa maman. Pat’fin courut de toutes ses forces avec ses longues jambes fines, mais son pied trébucha sur une fourmilière et sa jambe se brisa net.
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