Le train de trois heures

Jennifer Tremblay a commencé l’écriture de ce livre avec l’intention de
s’adresser à son lecteur sans avoir prévu qu’il lui faudrait bien, à un moment
ou à un autre, lui raconter une histoire. Il était déjà trop tard pour faire
demi-tour : il lui fallait trouver une idée! Pour enflammer son imagination,
Jennifer utilise une étrange méthode: le hasard. Aux prises avec les mots
«train» et « plume », elle élabore petit à petit le récit d’une jeune fille
qui reçoit de son père une plume apparemment magique. Ouvrant les portes de
son laboratoire mental d’où sortent peu à peu les personnages, les décors et
les situations, l’autrice propose à son lecteur d’examiner de près ce qui s’y
passe De ces expériences littéraires, une histoire naîtra. Une histoire avec
tous ses morceaux. Tel que l’exige le lecteur.