Gustav Stresemann, Le dernier espoir face au nazisme
EAN13
9791040401360
Éditeur
Passés Composés
Date de publication
Collection
Hors collection Passés composés
Langue
français
Langue d'origine
français
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Gustav Stresemann

Le dernier espoir face au nazisme

Passés Composés

Hors collection Passés composés

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La mort, le 3 octobre 1929, de Gustav Stresemann, ministre des Affaires
étrangères de la république de Weimar, est ressentie par nombre de
contemporains comme une catastrophe pour la sécurité de l’Europe. Cet ancien
monarchiste, souvent considéré comme un pur opportuniste et un nationaliste
caché, était devenu le symbole du régime républicain et d’une Europe de paix,
celle de Locarno, qui succomberont bientôt aux assauts du nazisme. Christian
Baechler, éminent spécialiste de l’Allemagne, revient ici sur le destin
contrasté, parfois contradictoire du personnage. Malgré un décès précoce,
Stresemann a été étroitement mêlé, pendant plus de 25 ans, à la vie politique,
économique et sociale de l’Allemagne. Il a été syndic d’organisations
patronales dès l’âge de 22 ans, député au Reichstag à 28 ans, chef d’un des
principaux partis à 39 ans, chancelier et ministre des Affaires étrangères à
45 ans. Brillant orateur, il a aussi été un publiciste très actif, publiant
sous son nom ou sous divers pseudonymes. Bref, cette vie allemande au cœur du
chaos et du fracas politique nous en apprend autant sur l’homme que sur le
pays qu’il a servi. Une nation en colère contre un traité de Versailles
qu’elle trouve injuste, séduite par les sirènes d’un populisme meurtrier,
éprouvée par une crise économique. En filigrane de cette histoire se dessine
celle du libéralisme contre l’autoritarisme. Histoire qui rappelle par bien
des aspects la situation délicate où se trouvent nos propres régimes
politiques.
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