- Format
- Broché
- EAN13
- 9782382032084
- ISBN
- 978-2-38203-208-4
- Éditeur
- In Fine éditions d'art
- Date de publication
- 09/10/2024
- Collection
- CHRONIQUES DU T
- Nombre de pages
- 54
- Dimensions
- 21 x 14 x 0,5 cm
- Poids
- 126 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Gabriel Astruc (1864-1938) fut l'une des plus éminentes figures de la vie musicale parisienne du début du XXe siècle. Originaire de Bordeaux, il débute sa carrière dans le journalisme et l'édition musicale avant de fonder sa propre agence d'organisation de concerts et de produire les plus grands noms du moment. Ainsi sous le label « Grande Saison de Paris », on lui doit le premières venues à Paris de Caruso, Nelly Melba, Toscanini avec la troupe du Metropolitan de New York, sans oublier Serge Diaghilev et ses Saisons Russes. Il fut également l'initiateur de nombreuses créations majeures de Strauss (Salomé), Debussy (Le Martyre de Saint Sébastien) et Stravinsky (Le Sacre du printemps)
Mais sa grande aventure fut celle de la création du Théâtre des Champs-Elysées, son « Palais Philharmonique » comme il aimait le définir. Pour concrétiser son rêve, il reçoit notamment le soutien financier du comte Isaac de Camondo et de la comtesse Greffulhe. Le Théâtre est inauguré au printemps 1913 par une saison des plus brillantes et internationales qui culmine le 29 mai par la création houleuse du Sacre du printemps de Stravinsky sur une chorégraphie de Nijinski. Ce printemps éblouissant entraîne sa ruine quelques mois plus tard. S'il ne dirigea ce Théâtre que quelques mois, il y a néanmoins imprimé une certaine idée de modernité et d'audace qui perdure depuis plus d'un siècle.
Mais sa grande aventure fut celle de la création du Théâtre des Champs-Elysées, son « Palais Philharmonique » comme il aimait le définir. Pour concrétiser son rêve, il reçoit notamment le soutien financier du comte Isaac de Camondo et de la comtesse Greffulhe. Le Théâtre est inauguré au printemps 1913 par une saison des plus brillantes et internationales qui culmine le 29 mai par la création houleuse du Sacre du printemps de Stravinsky sur une chorégraphie de Nijinski. Ce printemps éblouissant entraîne sa ruine quelques mois plus tard. S'il ne dirigea ce Théâtre que quelques mois, il y a néanmoins imprimé une certaine idée de modernité et d'audace qui perdure depuis plus d'un siècle.
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