Tu m'aurais appelée Maman

C'est à vous, mes chers enfants, que je dédie cet ouvrage. Vous occupez un si grand espace dans ma vie que je ne peux vous oublier. Nous avons tissé ensemble des liens invisibles mais indestructibles. Quand la réalité est là et que seul le cœur parle, je ne sais toujours pas pourquoi tant de personnes proches n'osent encore vous regarder comme nos enfants ? Désormais je sais maintenant dire que votre vie n'est pas vaine, et se perpétue encore aujourd'hui dans notre présent. Quels soins la société prend-elle pour masquer cette réalité si difficile... jusqu'à parler de fausse-couche ! Ce terme me révolte, vous n'avez pas été de faux enfants !