- EAN13
- 9782246863601
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 26/02/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Pour celles et ceux qui ressentent vivement l’arrogance de la culture
officielle, la lecture de Corto Maltese est jubilatoire. Car découvrir cette
bande dessinée, c’est pénétrer dans un monde où rien ne s’exclut, où tout
coexiste : l’enfance et la vieillesse, l’action et le détachement, l’amour et
l’envie de s’y dérober, l’utopie et le pragmatisme, les comportements
chevaleresques et l’avidité (Corto et Raspoutine…), la bouffonnerie et la
mélancolie, les militaires et les magiciennes, les civilisations du passé et
celles du présent, les voyages dans l’espace et les voyages dans le temps.
L’art d’Hugo Pratt se moque de la distinction entre réflexion et
divertissement, entre culture noble et populaire, ces distinctions qui fondent
notre éducation. À chacune de ses planches, ces catégories, sinistres
cloisonnements, volent en éclats.
Cet essai romanesque est la célébration de cet univers sans frontières. Il
évoque Hugo Pratt, que l’auteur a connu, à travers l’exploration de son art :
il cherche à retrouver un disparu à travers la beauté de son trait.
Enfin, il est une interrogation sur l’amour de la bande dessinée, sur ce qui
le fonde.
officielle, la lecture de Corto Maltese est jubilatoire. Car découvrir cette
bande dessinée, c’est pénétrer dans un monde où rien ne s’exclut, où tout
coexiste : l’enfance et la vieillesse, l’action et le détachement, l’amour et
l’envie de s’y dérober, l’utopie et le pragmatisme, les comportements
chevaleresques et l’avidité (Corto et Raspoutine…), la bouffonnerie et la
mélancolie, les militaires et les magiciennes, les civilisations du passé et
celles du présent, les voyages dans l’espace et les voyages dans le temps.
L’art d’Hugo Pratt se moque de la distinction entre réflexion et
divertissement, entre culture noble et populaire, ces distinctions qui fondent
notre éducation. À chacune de ses planches, ces catégories, sinistres
cloisonnements, volent en éclats.
Cet essai romanesque est la célébration de cet univers sans frontières. Il
évoque Hugo Pratt, que l’auteur a connu, à travers l’exploration de son art :
il cherche à retrouver un disparu à travers la beauté de son trait.
Enfin, il est une interrogation sur l’amour de la bande dessinée, sur ce qui
le fonde.
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