- EAN13
- 9782251914725
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 21/10/2021
- Collection
- Études Anciennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L’Homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine
Sandra Boehringer
Les Belles Lettres
Études Anciennes
Autant le dire d’emblée, il va être question, dans ce travail, d’homosexualité
féminine, c’est-à-dire de femmes, de relations amoureuses entre les femmes, de
relations sexuelles entre les femmes (réelles, imaginaires, niées,
caricaturées ou fantasmées). Si l’on examine les textes et les images des
sociétés grecque et romaine depuis le viie siècle avant J.-C. jusqu’au début
du iiie siècle de notre ère, on constate que les relations entre femmes ont
suscité un discours rare, mais toujours particulier. Lorsque les Anciens
évoquaient cette possibilité, ils le faisaient dans des contextes très
différents de ceux qui suscitaient l’évocation de relations entre hommes ou
entre individus de sexes opposés. Cette différence d’attitude exige une
approche spécifique. Jusqu’à présent, en effet, de nombreuses questions sont
restées sans réponse : quelle place les Anciens donnaient-ils aux relations
entre femmes ? À quelles pratiques humaines étaient-elles associées ? Étaient-
elles intégrées au système de catégorisation et d’évaluation morale des
pratiques sexuelles ? Quels types de discours suscitaient-elles ? À quel
imaginaire social le discours sur ces pratiques se référait-il ?
féminine, c’est-à-dire de femmes, de relations amoureuses entre les femmes, de
relations sexuelles entre les femmes (réelles, imaginaires, niées,
caricaturées ou fantasmées). Si l’on examine les textes et les images des
sociétés grecque et romaine depuis le viie siècle avant J.-C. jusqu’au début
du iiie siècle de notre ère, on constate que les relations entre femmes ont
suscité un discours rare, mais toujours particulier. Lorsque les Anciens
évoquaient cette possibilité, ils le faisaient dans des contextes très
différents de ceux qui suscitaient l’évocation de relations entre hommes ou
entre individus de sexes opposés. Cette différence d’attitude exige une
approche spécifique. Jusqu’à présent, en effet, de nombreuses questions sont
restées sans réponse : quelle place les Anciens donnaient-ils aux relations
entre femmes ? À quelles pratiques humaines étaient-elles associées ? Étaient-
elles intégrées au système de catégorisation et d’évaluation morale des
pratiques sexuelles ? Quels types de discours suscitaient-elles ? À quel
imaginaire social le discours sur ces pratiques se référait-il ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.