Julie, matricule 247 - Le destin d'une bagnarde
EAN13
9782828919627
Éditeur
Favre
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Julie, matricule 247 - Le destin d'une bagnarde

Favre

Indisponible
Entre fidélité aux faits historiques et fiction, l'auteure nous livre le
destin brisé de Julie Binay. De son enfance au crépuscule de sa vie, en
passant par les années de bagne, nous découvrons sa vie, ses aspirations, ses
rencontres et son courage.
En 1864, Julie naît dans une famille ouvrière, en Normandie. Trente ans plus
tard, le bonheur pourrait être à portée de main. Elle est montée à Paris, elle
travaille et s'est mariée. Mais la misère finit par causer sa perte. Elle
accumule les petits larcins tandis que son époux la pousse à vendre ses
charmes. Sa descente aux enfers la conduira jusqu'en prison.

En 1895, Julie voit son existence bouleversée par une condamnation à la
relégation collective, alors qu'elle a pourtant déjà achevé de purger sa
peine. Chassée de France, séparée des siens, elle est envoyée en exil
définitif et internée à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane.

Commencent alors la survie dans le monde impitoyable du bagne et un combat
contre l'asservissement. Sous un climat suffocant, livrée aux maladies,
astreinte à des travaux pénibles et privée de la moitié de son maigre salaire,
elle fait face aux mornes journées, à l'hostilité de quelques camarades
d'infortune, et à l'autoritarisme arbitraire des religieuses. Mais la
solidarité et les liens d'affection reviendront éclairer l'existence de Julie.

Un destin émouvant qui souligne les ravages de l'exclusion et nous enseigne le
courage et la compassion.


" Julie et moi sommes nées dans cette même ville de Bolbec ; elle, cent ans
avant.
Selon John, son arrière‑petit‑neveu, Julie a vécu durant toute son enfance
dans le même quartier que moi ; elle était la fille d'une mère tisserande,
comme moi.
Toutes ces similitudes entre nous deux m'ont émue et rapprochée de Julie, qui
me semblait désormais familière.
Écrire pour redonner vie à cette jeune femme, condamnée si injustement et
cruellement à la relégation et à l'exil à vie, ainsi que pour réhabiliter sa
mémoire, prenait dès lors tout son sens. " Muriel Meunier
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