- Format
- Broché
- EAN13
- 9782889303373
- ISBN
- 978-2-88930-337-3
- Éditeur
- Alphil
- Date de publication
- 15/10/2020
- Collection
- POLITIQUES ET E
- Nombre de pages
- 432
- Poids
- 600 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Au-delà du rideau de bambou
Relations culturelles et amitiés politiques sino-suisses (1949-1989)
Cordoba Cyril
Alphil
Politiques Et E
Autre version disponible
« _Les communistes pourraient donner au mot "culture" et tout ce qu'il
implique une définition polyvalente allant d'une représentation d’acrobates au
chantage politique_ ». Tels sont les termes employés en 1959 par la diplomatie
helvétique pour évoquer ses échanges avec la Chine de Mao Zedong, lorsque la «
peur du Rouge » régnait en maître. Pourtant, entre 1949 et 1989 de nombreuses
relations culturelles et politiques ont tout de même existé entre les deux
pays. Mais celles-ci se tenaient généralement à l’abri du regard des
diplomates suisses et de la police fédérale.
Dans cette histoire des relations sino-suisses durant la Guerre froide, Cyril
Cordoba analyse comment la République populaire de Chine a tenté de développer
son influence et son prestige à l’étranger à l’aide d’organisations qui
agissaient en marge des circuits officiels: les associations d’amitié. Ces
groupes prochinois ont joué un rôle de premier plan dans toutes les rencontres
culturelles entre les deux pays (matchs de ping-pong, tournées de l’opéra de
Pékin, jumelages de villes, diffusion du Petit Livre rouge).
Qui étaient ces amis de la Chine et quel a été leur rôle politique? Quelle
était exactement la nature de leurs relations avec les autorités chinoises?
Quelle était la position de la Confédération face à ces organisations sur
lesquelles elle n’avait aucun contrôle, et qui ont longtemps été des
interlocutrices privilégiées de la RPC? À travers toutes ces questions,
l’auteur propose un regard inédit sur les stratégies du _soft power_ –
diplomatie d’influence ou pouvoir de séduction – chinois, en analysant comment
la propagande chinoise a mis en place un système clientéliste d’ampleur
internationale au cœur de la Guerre froide.
implique une définition polyvalente allant d'une représentation d’acrobates au
chantage politique_ ». Tels sont les termes employés en 1959 par la diplomatie
helvétique pour évoquer ses échanges avec la Chine de Mao Zedong, lorsque la «
peur du Rouge » régnait en maître. Pourtant, entre 1949 et 1989 de nombreuses
relations culturelles et politiques ont tout de même existé entre les deux
pays. Mais celles-ci se tenaient généralement à l’abri du regard des
diplomates suisses et de la police fédérale.
Dans cette histoire des relations sino-suisses durant la Guerre froide, Cyril
Cordoba analyse comment la République populaire de Chine a tenté de développer
son influence et son prestige à l’étranger à l’aide d’organisations qui
agissaient en marge des circuits officiels: les associations d’amitié. Ces
groupes prochinois ont joué un rôle de premier plan dans toutes les rencontres
culturelles entre les deux pays (matchs de ping-pong, tournées de l’opéra de
Pékin, jumelages de villes, diffusion du Petit Livre rouge).
Qui étaient ces amis de la Chine et quel a été leur rôle politique? Quelle
était exactement la nature de leurs relations avec les autorités chinoises?
Quelle était la position de la Confédération face à ces organisations sur
lesquelles elle n’avait aucun contrôle, et qui ont longtemps été des
interlocutrices privilégiées de la RPC? À travers toutes ces questions,
l’auteur propose un regard inédit sur les stratégies du _soft power_ –
diplomatie d’influence ou pouvoir de séduction – chinois, en analysant comment
la propagande chinoise a mis en place un système clientéliste d’ampleur
internationale au cœur de la Guerre froide.
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