Les poupées

Le lecteur plonge dès les premiers moments dans une atmosphère lourde et sordide qui plante le décor. L’acharnement du meurtrier sur le corps de ses victimes interroge Cécile, la commissaire du quai des Orfèvres, que nous avons déjà croisée avec ses collègues Nicolas et Patrice lors de l’affaire des SANS VISAGES, le précédent polar de Georges GAUTRON.
Cette fois l’auteur nous emmène, entre autres, dans les milieux du poker, d’une arrière salle minable aux cercles privés plus huppés de province ou de Neuilly. Puis, entre Paris et Périgueux et en passant par l’Ile de Ré, Cécile et son équipe vont pas à pas dénouer les ficelles d’une machination implacable. Le faisceau de coïncidences qui se dessine peu à peu aura-t-il raison de ce prédateur qui laisse ostensiblement traîner une poupée déguisée en infirmière sur le lieu de ses forfaits ? Pas si sûr que les apparences et les évidences conduisent à une vérité.