A rebours
Format
Broché
EAN13
9791041921676
ISBN
979-10-419-2167-6
Éditeur
CULTUREA
Date de publication
Nombre de pages
242
Dimensions
21 x 14,8 x 1,3 cm
Poids
319 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Indisponible
À rebours est un roman de Joris-Karl Huysmans paru en 1884. La particularité de ce roman est qu'il ne s'y passe presque rien : la narration se concentre essentiellement sur le personnage principal, Jean des Esseintes, un antihéros maladif, esthète et excentrique, et constitue une sorte de catalogue de ses goûts et dégoûts.
Introduction
On considère cet ouvrage comme un manifeste de l'esprit décadent qui prend forme dans les dernières années du xixe siècle. Des Esseintes préfère les ouvrages de l'Antiquité tardive aux auteurs classiques ; Verlaine, Baudelaire, Corbière, Mallarmé (que l'ouvrage contribua à lancer dans le monde littéraire) sont ses poètes favoris. Chez les romanciers, il fait l'éloge de Poe, du Salammbô de Flaubert, et surtout de Villiers de l'Isle-Adam et de Barbey d'Aurevilly.
À rebours a contribué à éloigner Huysmans du naturalisme de Zola : la plupart des thèmes présents dans l'oeuvre sont ou seront associés à l'esthétique symboliste. Des Esseintes apparaît comme l'archétype du jeune homme européen atteint du « mal du siècle » : on peut dire que l'auteur voit dans la décadence un dépassement à la fois du romantisme et du naturalisme.
Résumé de l'oeuvre
L'intrigue est réduite à sa plus simple expression. L'antihéros, Jean des Esseintes, après une vie agitée pendant laquelle il a fait l'expérience de tout ce que pouvait lui offrir la société de son temps, se retire dans un pavillon, à Fontenay-aux-Roses, dans lequel il réunit les ouvrages les plus précieux à ses yeux, les objets les plus rares, pour se consacrer à l'oisiveté et à l'étude. De l'ensemble de la littérature française et latine, il ne retient qu'un petit nombre d'auteurs qui le satisfont. Il admire les tableaux de Gustave Moreau, les oeuvres d'Odilon Redon, crée des parfums raffinés (les descriptions d'odeurs sont d'ailleurs omniprésentes dans le roman), un jardin de fleurs vénéneuses... L'anecdote de la tortue constitue à de nombreux égards une métaphore de la destinée du héros : il fait incruster dans la carapace de l'animal des pierres précieuses, mais celui-ci meurt sous le poids des joyaux.
Finalement, Jean des Esseintes ne parvient pas à sortir de son taedium vitae ; après quelque temps, il doit renoncer à cette vie et rentrer à Paris...
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