- Format
- Broché
- EAN13
- 9782823111293
- ISBN
- 978-2-8231-1129-3
- Éditeur
- Editions Persée
- Date de publication
- 31/08/2015
- Collection
- P.PERSEE LIVRES
- Séries
- Poèmes intimes (2)
- Nombre de pages
- 94
- Poids
- 127 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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TON CORPS
Je voudrais mépriser cette image de ton corps,
Odalisque néfaste d’un Cupidon léger,
Mais ces chaînes implacables, que je ne peux briser,
De ces belles épousailles aujourd’hui détestées,
Incrustées dans mes chairs me retiennent encore.
Et ce corps si parfais qui m’a donné l’extase,
Sous des cieux étrangers et d’amènes regards,
Continu son office, comme un immense phare,
Attirant dans ses rets bien des souhaits bizarres,
Puis dans d’étranges ballets se roule dans la vase.
Toi qui fus avant tout un corps fait pour l’amour,
Amoureuse de tes hanches, de tes cuisses, de tes seins,
Comme une terre immonde où l’on sème en vain,
Tu seras desséchée une nuit sans lendemain,
Quand les hommes, pour tes charmes, ne feront de détour.
Et ce corps si hardi et trop voluptueux,
Temple païen et sans coeur qui n’a pas de noblesse,
Perdra tous ses fidèles, malgré leurs grandes faiblesses,
Quand tes hanches et tes seins, sans leur délicatesse,
Flétris par les années ne combleront leurs voeux.
Je voudrais mépriser cette image de ton corps,
Odalisque néfaste d’un Cupidon léger,
Mais ces chaînes implacables, que je ne peux briser,
De ces belles épousailles aujourd’hui détestées,
Incrustées dans mes chairs me retiennent encore.
Et ce corps si parfais qui m’a donné l’extase,
Sous des cieux étrangers et d’amènes regards,
Continu son office, comme un immense phare,
Attirant dans ses rets bien des souhaits bizarres,
Puis dans d’étranges ballets se roule dans la vase.
Toi qui fus avant tout un corps fait pour l’amour,
Amoureuse de tes hanches, de tes cuisses, de tes seins,
Comme une terre immonde où l’on sème en vain,
Tu seras desséchée une nuit sans lendemain,
Quand les hommes, pour tes charmes, ne feront de détour.
Et ce corps si hardi et trop voluptueux,
Temple païen et sans coeur qui n’a pas de noblesse,
Perdra tous ses fidèles, malgré leurs grandes faiblesses,
Quand tes hanches et tes seins, sans leur délicatesse,
Flétris par les années ne combleront leurs voeux.
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